Seth & Serenity ♥

16h30, et me voila dans le parc à marcher, mains dans les poches, la tête dans les nuages. D’un geste agacé, je me mettais assis sur le bord de la fontaine, prenant ma tête entre mes mains, soupirant d’un air nerveux. Il y avait de quoi perdre la tête quand j’y pensais. Moi ? Me marier … en plus avec le cousin d’une de mes amies. Il y avait de quoi dire, c’était tout simplement de la folie. Je mordais nerveusement ma lèvre inférieur, remuant mes jambes d’un tic nerveux, soupirant comme si j’étais sur les nerfs. Puis, je la vois arrivée au loin, je souris légèrement. Honnêtement, c’était la seule fille que j’osais dire que j’appréciais à part ma cousine. J’adore son entrée en « scène » lorsqu’elle vient me voir, c’est comme a son habitude, on se retrouve sur l’herbe plus loin, a écouter la musique du coin. Sans même attendre, je la vois soulever sa jambe, par réflexe, je m’abaissais… l’esquivant avec une certaine facilité et ainsi, nous entamions notre séance de capoeira. Ma noona n’est pas vraiment comme tout le monde, c’est l’une des rares filles qui me réserve un « bonjour » de la sorte. Elle et son naturel côté de garçon manqué, c’était inévitable que nous nous entendions bien. « C’est comme ça que tu souhaites le bonjour, le matin, Noona ? » Lui disais – je sur un ton un peu ironique. Je m’amusais à la chercher tout comme elle, a vrai dire. En deux temps, trois mouvements, on venait d’attirer la foule qui nous regarder « danser » mais pour nous, c’était un sport comme un autre. Ça me permettait d’extérioriser et de me changer surtout les idées, d’oublier mes soucis le temps que je « m’amusais ». J’aimais surtout son attitude envers moi, même si elle aime me taquiner, c’est la première qui me tend la main sans hésiter, elle tout comme ma cousine… « Une pause s’impose ! Noona! » M’écriais – je a bout de souffle, tombant allonger sur le dos pendant que la foule de gens nous applaudissaient pour ensuite se dissiper et se disperser. Je tentais vainement de reprendre mon souffle tout en fixant le ciel sans vraiment trop beaucoup parler. Je prenais une longue bouffée, fermant les paupières, les mains posées sur mon torse. « Non mais sérieusement, faut qu’on parle… noona.. » disais – je en la regardant.

Je me suis réveiller sur les coups de quinze heure puis, aller savoir pourquoi, j’ai eu un coup de déprime en me levant, j’ai donc voulu y remédié et je suis partie me douché. Une fois sortie, j’ai enfilé un short noir et un débardeur blanc, j’ai ensuite enfilé ma veste de survêtement, j’ai mis mes baskets puis je suis sortie. Je quitté l’établissement toujours avec cet air déprimé, je marché sans savoir où j’allais exactement, je ne comprenais pas pourquoi j’avais un coup de déprime comme ça… peut être en repensant au passé.. Quoi qu’il en soit, j’ai affiché un air colérique sur mon visage et j’ai marché jusqu’au parc de la ville. Le parc était le seul lieu dans lequel je pouvais calmer mes fortes humeurs. Le soleil était vraiment éclatant ce jour là, il faisait chaud, très chaud même, je leva ma tête et observa le ciel un instant puis, tout en rebaissant le visage, j’ai pu apercevoir ce cher Seth, oui, le jeune homme qui a pour réputation de couché avec tout ce qui passe sous son nez… ou presque. Je me suis avancé vers lui, enlevant ma veste en même temps puis d’un pas décidé, je me pointai face à lui et le pris par surprise. Je le regardé un instant puis leva ma jambe, mouvement qu’il esquiva parfaitement. De fil en aiguille, nos mouvements s'enchainés pour faire de la capoeira, puis en l’espace d’un instant, on se retrouva face à face, c’est alors qu’il s’adressa à moi. « C’est comme ça que tu souhaites le bonjour, le matin, Noona ? ». Mon visage afficha un léger sourire en coin et je ne pus m’empêcher de le taquiné en me foutant de son erreur. « Pour information mon chou, on est en fin d’après-midi et non le matin, de plus, ma façon de dire bonjour est des plus parfaite.. ». Je m’étais adressé à lui d’une façon si hautaine et taquine que je ne pus m’empêcher de rire. Seth me dit alors de faire une pause dans notre petite bataille, chose que je fis à ces côtés en m’allongeant sur l’herbe avec lui. « Non mais sérieusement, faut qu’on parle… noona.. » en entendant cette phrase, je suis tombé dans une grande inquiétude sur le coup mais j’avais décidé de caché ça, je me doutais de ce qui n’allait pas chez lui, je me suis alors redressé, m’asseyant à côter de lui, croisant mes jambes et m’amusant à arracher l’herbe sous mes jambes. « Vide ton sac bambin ! Je suis là pour t’aider, pas te bouffer ! » oui, j’avais pour habitude de prendre les autres de haut tout en les taquinant, du moins, mes proches avaient droit à cette attitude.