Un documentaire. Voilà la raison de sa venue. A chaque fois que quelque chose d'assez intéressant et de pas net passait à la télévision, ça lui rappelait ces délicieux moments en compagnie de Hyun Min. Pas que, il suffisait aussi de voir des moments choux et pelucheux pour que tout lui remonte en tête et qu'il se mette à devenir nostalgique. La semaine était sa pire ennemie car évidemment il y avait ce qu'on appelle les cours, puis aussi ce qu'on appelle les devoirs donc c'était quasiment impossible pour eux de prévoir leurs plans. Certes il y avait ça, mais il avait quand même la chance d'avoir son ami dans la même université, et en prime, dans la même section. La veille. 20H48, week-end, pop-corn à la main gauche, télécommande à la main droite, sans oublié la petite lumière et son atmosphère sexy, Chunie zappait les chaines, sans idées précise en tête et continuait jusqu'à tomber sur quelque chose qui l’intéresserait ne serait-ce qu'un peu. « WOW » La résonance de la pièce fut encore constatée après un tel cri. Il n'avait encore jamais croisé cette chaine, mais il l'aimait déjà. Il sortit de dessous sa couette, se rapprocha à quatre patte de son écran, laissa passer un grand blanc, puis prit une tête aigo en ramenant ses deux mains fermés devant son visage. Il venait de tomber sur une chaine animalière. Sous ses yeux, une chèvre avec son agneau. Cherchez pas à comprendre, mais ça lui rappelait étrangement la relation qu'il entreprenait avec Hyunie. Il prit son téléphone et chercha à le joindre aussitôt.

Lendemain. 9H13, gueule de bois, lumière en pleine face, et attaque destruction d’oreille mené par une de ses rivales question armement, je citerai, la poêle. Comme à son habitude du samedi matin, il s'était réveillé en trombe. Cheveux en pétard, position pas suspecte mais zarbe, sans oublier, qu'il était dans un lit autre que le sien. En effet, qui avait osé user de la poêle ? Hyunie. Après l'avoir appeler, les deux amis s'étaient vus, avaient discutés de tout et de rien puis avait finit, comme plusieurs autres fois auparavant, par se faire une petite partie de plaisir. Il arrivait, que Chunie finisse sa nuit chez lui et quand cela arrivait, c'était l'homme le plus heureux du monde. « tin', t'es toujours aussi sadique hyunie ! ». Il vint reposer sa tête contre l'oreiller et poussa un cri qui fut étouffé par la matière de l'objet. Il finit par se redresser, se mit en tailleur sur le lit de son conjoint et prit une tête assez effrayante. « hein ? non mais qu'est-ce que tu bricole avec mes vêtements ? rends-les moi ! ».

« Mais merde à la fin ! Saleté de fils va aider ta grognasse de mère ! Tu vois pas que je suis occupé là ? » Côté saleté, le vieux avait beau parler, il restait le plus odieux des deux. En fait. Toute la famille Park était odieuse. Un père qui n'avait d'yeux et d'amour que pour ses jolies petites bouteilles de whisky et de blanc, tandis que du côté maternel, on avait une nana qui s'en foutait totalement de ses gosses et qui ne pensait qu'à ses parties de jambes en l'air avec ses amants. Charmant je trouve. On se demande comment le jeune russe a fait pour ne pas mal tourner. Sans compter les exploits du frérot pervers. D'un côté, c'était moche, mais d'un autre, ils lui avaient permis d'avoir ce qu'on appelle un sens aiguë de la famille. Le sexe s'était bien beau, mais il savait s'imposer sa propre limite. Dès le moment où il serait avec quelqu'un il n'oserait jamais devenir comme le démon qu'est sa chose qui lui sert de mère. Ôh doux jésus non. Autant mourir que devenir aussi répugnant. Il savait bien traiter ses amants. Enfin, à sa manière, du genre 'dégage vite' ou 'débarrasse le plancher avant que j'appelle les flics'. C'était loin d'être méchant, les méchancetés sont de toute façon, comme une forme d'amour chez lui. Il ne fallait évidemment pas tout prendre au pied de la lettre, et si cela s'avérait au final totalement honnête et réaliste, il le ferait savoir et ce, d'une tout autre avance. Bien sûr, ça s'était avec ses amants dit de passage. Vous ne croyez quand même pas que Chunie n'a pas de préférence ? Si ? Omo, comment c'est possible. Pour sur qu'il a son petit top trois. Enfin, plutôt son top deux. Il ne sait pas qui mettre en premier. C'est tout bonnement mission impossible. Le pire est, que ces deux personnes-là sont deux de ses plus proches amis. Non. Ils sont même plus que ça. Ils sont ses deux meilleurs amis alors je vous laisse imaginer le mélange. Mais sachez que ces deux personnes là n'entrent pas dans le lot des 'prototypes'. Non, ils ont droit à la formule 'tout comprit' et à la 'deluxe'.

« C'est peut être pas un hôtel ici mais c'est bien toi qui m'a proposé de rester ... hyung. » Il était vraiment... exténué. C'était mauvais de passer on ne sait combien de nuits blanches en semaine mais fallait blâmer ses foutus devoirs maison de mathématiques et ses contrôles d'histoire, pas lui. Le pire était qu'en plus durant la semaine, son bâtard de père lui avait appris que son frère revenait des états-Unis et qu'il passerait certainement lui rendre une petite visite surprise. Le problème était bien là, 'petite visite surprise'... connaissant l'esprit mal tourné de son frère ça lui faisait vachement peur... « Mes pauvres vêtements ... tu les as torturés pendant mon sommeil hein ? hein c'est ça ? ». Il aimait toujours accentuer les choses. C'était aussi sa spécialité et autant être honnête, surtout avec Hyunie. Prit d'un air pensif, Chunie passa délicatement la main dans ses cheveux en pétards comme s'il avait manqué quelque chose puis s'allongea une nouvelle fois contre le matelas en ignorant limite la réponse de son ami et ses vêtements avec lesquels il avait pourtant durement bataillé. « Honey ... si je te fais de délicieuses crêpes ce matin ... j'aurai le droit à un de tes sublissimeuh câlin de maman ? ».

Chunie aimait tellement les lendemains qu'il passait avec Hyunie. C'était psychologique. Son petit esprit était troublé à chaque fois. En fait. C'était à cause de sa fucking famille. Il avait tellement était dégouté des couples et du sexe en général que quand il voyait ce qu'il entreprenait avec son ami, il se sentait tout puissant et fier d'être aussi bon. En plus, il était parfaitement dans sa petite bulle d'ange. Même s'il venait à se prendre une baffe de la part de son ami et qu'il se faisait virer à poils de son appartement, il serait fier et heureux d'avoir pu vivre ce que ses parents n'ont jamais du connaitre : le plaisir et le bonheur. Car oui, il faut le savoir, ses parents sont mariés ensemble juste pour le pognon que ça leur apporte. Il n'y a rien de puissant comme ce qu'il y a dans leur relation à eux. Bien sûr, ce n'était pas sérieux, mais ça le paraissait fortement. Il se retourna vers son ami qui s'était allongé quelques secondes plus tôt et le fixa avec enthousiasme. « en plus ... la dernière fois j'ai battu Yunie en cuisine. Je suis sûr que tu ne voudrais pas louper une occasion de gouter à mes spécialités ! héhé. Et puis... j'ai encore mes puppy hug en stock. ».

« Elles ont intérêts à être délicieuses pour avoir un tel câlin ! » Non mais... il le prenait pour qui ? Mademoiselle diva n'était-elle pas au courant depuis le temps que MÔsieur Park était bien plus qu'un simple cordon bleu de supermarché ? Le jeune homme c'était pas du bas de gamme, ow, nous n'avons pas les mêmes valeurs chéri. C'était un plus pour se faire désirer et il en usait parfaitement pour rallier tout ce qu'il pouvait à sa cause. Cela prouver aussi que Hyunnie avait de la chance de se l'avoir approprié aussi facilement car oui, ses talents de cuisinier, il ne les partageaient pas avec tout le monde et généralement, il ne se partageait pas avec tout le monde tout court. N'est-ce pas Yunie ? « Tss. Non, non, je vais tout te faire cramer et je vais même rajouter des ingrédients deg' dedans. ». En toute logique, c'est ce qu'il aurait fait s'il avait été avec Yunie. Du genre saumon pas frais, ou peut être un mélange entre bouillis de bébé et des épinards... oui c'est une idée, mais il n'était comme ça qu'avec lui. Bon, parfois il faisait ça avec lui même, il goutait des choses bizarroïdes. C'est lui qui l'est, mais c'est pour mieux piéger son ami à la fin. On voit tout de suite la différence.

Il s'était allongé sur le matelas moelleux de son ami, pensif. Les bras croisés derrière la tête, au niveau de sa nuque, il fixait le plafond en repensant à ses précédents lendemain. Il se rappelait la toute première fois, là fois où ils avaient fini complètement bourrés et qu'ils s'étaient retrouvés dans le même lit à faire quelque chose de très sportif. Du sport de très haut niveau en prime. Il n'avait pas imaginé une telle situation arrivée. C'était au début tout bonnement impossible pour lui : "Hyunnie ? nooooon !". 'noooon', mes fesses oui. Après la proposition des crêpes et de la mention des puppy hug, il s'étaient retourné vers son ami qui s'étaient allongé lui aussi sur son lit, qui au passage, était pas de la sous-merde. « Alors, promis je vais goûter ! Sauf que pour l'instant, je n'ai pas faim.. » Hyunnie, s'était approché rapidement vers son cadet, carrément vite même, et lui avait adressé un des regards qu'il préférait le plus venant de lui. Il aimait totalement les lendemains pour ce que ça signifiait. Pas que, bien sûr, mais c'était en parti à cause de leur mâtiné 'faux-couple'. C'était là qu'ils se retrouvaient, pas tout le temps, mais très souvent que tous les deux et qu'ils agissaient comme.. un couple. Câlins devant la télé, petit déj' au lit, chatouilles, sans oublier que, chunie très tactile, ne pouvait pas le lâcher une fois dans ses bras. « Tu n'as pas faim ? Tant mieux ». Déjà qu'il se rapprochait rapidement, chun l'embarqua aussi rapidement dans ses bras et ne comptait pas le lâcher d'aussitôt.

Lorsqu'il fixait son magnifique petit plafond, enfin non, celui de son ami, il ne pensait pas qu'à leur rencontre et à leurs lendemains. Il repensait aussi à sa relation en général et à ce qu'il allait faire pour sa mâtiné 'faux-coupe'. Tout en le blottissant dans ses bras, il le balançait de droite à gauche, comme un bébé qui ne pouvait pas se calmer. Il regarda une nouvelle fois son plafond avant de regarder par la fenêtre comme s'il sentait que quelque chose de pas bon allait bientôt arriver. Seulement, la règle était de faire en sorte que rien ne gâche les lendemains sacrés, alors il arrêta de balancer son ami, le plongea dans la couette tout en posant sa tête contre son torse et lui caressa ses doux et soyeux cheveux. « J'ai envie de câlin aujourd'hui... mon côté bisounours va ressortir... c'est pas bien ». C'était ironique bien sûr et son ami était forcé de comprendre le message vu le regard doux qu'il lui lançait.

« Ose le faire et t'es un homme mort. » Ça avait le mérite d'être clair. Lui comme son ami n'avaient pas oubliés leur franchise chez carglass à la naissance. Ôh non, les infirmières avaient même du un peu trop dosé sur la quantité. C'est fou comme des fois Hyunnie pouvait être terrifiante. Terrifiante parce qu'il était tel une diva qui aurait vu son brushing partir en fumée, massacré par on ne sait quoi. Peut être la pluie, mais à ce moment-là, ce n'était pas censé être méchant. Et Chunie l'aurait encore moins prit pour une menace. Connaissant son ami assez bien pour savoir quand et pourquoi il était énervé, c'était tout simplement des paroles en l'air. Quoi que s'il venait à le faire, je ne deonnerais pas cher de sa peau.. « Je.. je vais tacher de te les faire légèrement moins cramés alors. » dit-il en reculant légèrement son buste vers l'arrière, les yeux limite semblable à des billes, le tout, tout en souriant d’inquiétude.

Normalement, et habituellement, Chunie menait toujours la danse avec ses conquêtes. Il était le dominant de l'histoire, la bête féroce, ça c'était bon avec les autres. En fait, c'est une part de méfiance. Il est comme ça parce qu'avec des 'inconnus' on ne sait jamais ce qu'il peut se produire. Sa principale réflexion à ce sujet est 'imagine je tombe sur un type qui est comme mon frère'. Et il a raison de raisonner la dessus, car les tordus sexuels existent et sont même assez nombreux. Vous ne verrez jamais une personne d'un soir le dominer. C'est contre nature et puis en plus, il calcule toujours tout. Il sait d'avance comment il va mettre un terme à leurs ébats, comment il va virer sa victime, et surtout, comment gérer pendant l'acte. Car au fond, c'est là que tout ce joue. Sauf que tout ça, c'est vraiment qu'avec les personnes d'un soir, peut être deux. Les autres ont plus de chance, ils ont droit à la version deluxe de Chunie. « Pour une fois, je ne vais pas me plaindre. » Impressionnant, fallait faire péter le champagne ! C'était tellement rare une diva qui ne râle pas. Oui, ses amis, comme ses sex-friends avaient la chance de pouvoir le manipuler à leur guise. Ce n'est qu'avec eux qu'il se laisse dominer, et d'ailleurs, c'est ça qu'il préfère le plus. Oublier quelques secondes sa forte personnalité, et passer de la brute à l'agneau qui se fait ... bien traité ? Le pire s'était avec Hyunie et Yunie. Ces deux-là avaient la version deluxe carrément améliorée. C'est simple, ils pouvaient faire exactement ce qu'ils avaient envie de lui, il ne répliquerait pas. Il observerait et ce serait tout. « Qu'est-ce que tu fais hyung ? ». Son ami, qui était quelques instants auparavant blottit contre son torse, enroulé de ses chaleureux bras, venait de s'échapper pour finalement lui grimper dessus. Félinement d'ailleurs, mais c'était la nature de la diva. Je suis sûr que dans une autre vie, c'était un chat. Il était assez curieux. Plissant légèrement les sourcils, moue de côté, il l'a fixait sans pour autant gigoter. Il attendait de voir la suite. « On a jamais couché ensemble sans avoir bu avant... faudrait y remédier. »

Ôh le grand coquin ! C'était ça son idée ? N'empêche, Chunie ne risquait pas de lui afficher un non. Pas à lui, pas à son meilleur ami, pas à celui qui lui procurait tant de plaisirs, et encore moins à celui qui lui offrait de pareil lendemains. C'était impossible bro'. Il était comme son esclave. Tout ce qu'il voudrait, il le ferait. Pas sur le champs bien sûr, fallait mettre du piment et puis ... le résultât serait encore meilleur et plus savoureux à déguster une fois la chose bataillée. Et oui, tout se mérite dans la vie et il faut vraiment le désirer pour que Chunie vous l'offre au final. Hyunie avait la technique, et ce, depuis longtemps, mais il allait quand même pas lui céder tout, non, il allait encore le faire tourner en bourrique, le faire patienter et le faire vraiment désirer. Je vous le dis, c'est là que c'est meilleur. « oh oh ? Maintenant que tu le dis, c'est totalement vrai .. En effet il faut remédier à ça ... ». A l'aide de ses mains, il prit les deux joues de son ami, s'approchant félinement aussi de son oreille droite. « Je sais que tu aimes te faire désirer ... mais moi aussi. ». Il se rallongea en se laissant tomber, le regard doux et sensuel. Ce serait une guerre du sexe à celui qui saura le plus envier l'autre. Mais qui y parviendra le mieux ?

Spoiler:

« Prépare-toi à céder... » OMG. Si il savait à quel point il venait de rendre heureux son ami. Il ne le savait peut être pas, mais Chunie aimait plus que tout quand Hyunie décidait d'être ... un chat sauvage. C'était bien le mot car cet énergumène aussi désirant et attirant soit-il, mélangeait grâce et force en même temps. On ne peut pas dire non plus que ce n'était pas le but, mais des faiblards au lit, Chuchu en avait déjà connu plus d'un et ce n'est pas pour dire, mais ces gonzs là avaient vite foutu le camp; dans la logique où il était encore avec Hyunie, c'était qu'il aimait ce qu'il entreprenait avec lui. Et peut être aussi parce que c'était son meilleur ami mais personne ne le connait aussi gentil voyons. « Hyunie ... » dit-il d'un tond sérieux et passionnel. Son meilleur ami s'était penché félinement, vers son visage pour effleurer ses propres lèvres. Dieu seul savait à quel niveau cette attitude et ce sex appeal pouvait enjouer le cadet. Vraiment, rien ne pouvait plus l'attirer que ça.

Il s'était laissé retomber sur le lit de son ami quelques secondes auparavant comme si aucune force ne l'habitait. Pourtant, il ne se laissa pas retomber comme un gros sac de patate. Non, il savait préserver sa classe oh. Combinant côté rebelle et attirant, il sorti un regard qu'il sortait quasiment jamais. Hyunie n'y avait encore jamais gouté et il comptait bien en user pour arriver à ses fins. Son meilleur ami avait tout de suite sorti l'artillerie lourde. Il appréciait ça. Ce fait d'aller droit au but. Ça ne leur donnait pas le temps de s'ennuyer, et puis... l'orgasme est vite atteint comme ça. Déposant tout d'abord un baiser en haut de son torse puis descendant de plus en plus vers le bas, le plus jeune des deux étudiants bascula sa tête en arrière tout en dégonflant sa poitrine, essayant de suivre exactement le même chemin que les lèvres de son hyung, glissant sur son corps à moitié nu; se contentant de fermer les yeux et de profiter un maximum de sa générosité. Laissant échapper quelques gémissements, il se courba légèrement le dos vers le haut, comme si une soudaine pression l'avait prit. « Oma ... » Le jeune était provocateur, oui, il n'en restait pas moins un jeunot, et un ... gosse entre parenthèse à côté de son hyung. Il savait lui procurer du plaisir, ça oui, mais son ainé était certainement le plus doué pour ça. Disons aussi qu'être le dominant était un rôle des fois lassant, alors pour le peu de fois qu'il pouvait ne pas mener la danse ... Il ne le cachait pas, il souffrait ; de plaisir. Oui, il grimaçait, suait, et gémissait, mais son ami devait être habitué. Fallait croire qu'il aimait le faire souffrir (aa). Il n'avait encore rien fait, mais ... sachez qu'il a de la suite dans les idées le petiot.

« Dis-moi ce que tu veux, n'importe quoi... ». N'importe quoi ? Étonnant, une telle générosité provenant de la diva ? Faut pas croire, mais ce serait aussi certainement dans son propre intérêt. Il était au courant de l'esprit mal tourné du cadet et savait probablement, qu'il lui ferait un joli petit cadeau plus bénéfique à lui, qu'à sa propre petite personne. Et oui, le plus faible 'physiquement', on pouvait dire que c'était lui, mais il était puissant quand même, ce qu'il cherchait, c'était quelque chose de puissant pour son ami, et de plus léger pour lui. Il avait trouvé. « Puisque j'ai droit à une telle fleure... Andromaque honey ? ». Tout ça avait tendance à bloquer les hommes, sauf qu'il avait envie de se faire désirer Hyunie encore plus que ça ne l'était déjà. Alors il se mettrait des limites, des limites qui le fera encore plus aller dans l'extase. Son objectif, ne pas le toucher. Juste encaisser et ... faire procurer aussi. Il bloqua ses mains sous les oreillers de son ami.« Aujourd'hui... je suis ton objet. Tu peux me maltraité, me cajoler, comme me fouetter, ou encore me violer. Non vraiment, fait ce qu'il te plait. Je résisterais à la sublime et la féline diva que tu es. ».

Aujourd'hui, il fallait croire que Park avait envie d'attention. Des attentions particulières je vous l'accorde, mais pour laisser autant de droit et de liberté à une seule personne ... c'était une grande faveur et du jamais vu dans l'histoire Chun, car comme son ami, il aimait se faire désirer, se faire réclamer, là, il passait légèrement outre ses habitudes. Dans l'immédiat, il avait déjà tout prévu. Bien qu'il était persuadé à quatre vingt-dix pourcent que ses petits plans allaient tomber à l’eau, il allait quand même s'y tenter. Il voulait simplement que Hyunie profite un maximum de son pouvoir et de sa soumission, car ça n'allait pas durer et il avait bien l’intention de le faire aller au septième ciel, d'une manière ou d'une autre. Alors que celui-ci le fixait avec des yeux de chat, son meilleur ami, toujours à califourchon sur lui, s'approchait une nouvelle fois de son visage pour déposer un léger baiser contre ses lèvres. « Dis-le que tu te sens paresseux plutôt.. ». Paresseux ? Nullement. Le jeune designeur ne pouvait pas savoir ce qu'il se tramait dans le cerveau de son ami, personne ne pouvait en fait, mais tout ça faisait parti de son plan. Surtout que ce n'était pas la diva qui allait l'endormir. S'il venait à s'en aller dans les bras de Morphée, c'est que son ami aurait perdu toute sa valeur, toute sa réputation, tout ce mythe qu'il avait construit, car oui, il faisait certainement parti des meilleurs au lit et des pires au lit ( XD ). Tandis qu'il gardait son visage collé au sien, il répliqua quelques secondes après, les yeux plongés dans les siens, tout en employant une voix légèrement plus sexy que précédemment car sa phrase avait bien des sous-entendues. « Si je suis paresseux ... alors c'est de ta faute. ».

Mais tout à fait, si son ami lui avait procuré un tel plaisir, il n'aurait pas eu le temps d'être un mollasson, voir un fainéant. Or, rien ne se passait réellement, mais tout défilait dans sa tête, nuance. Si c'était l'idée de se bloquer les mains sous ses oreillers qui lui avait fait penser ça, il ne savait vraiment pas se donner du plaisir. Au fond, c'était juste pour se donner de l'adrénaline, rien de plus. Il désirerait encore plus la diva, elle en serait contente, lui aussi, normalement tout le monde est content, ou presque. « Je croyais que c'était un défi à qui saura le plus charmer l'autre honey ? Fais moi juste rêver. ». Et oui, fallait pas oublier ce petit détail. Si il se mettait des bâtons dans les roues, c'était pour avoir une plus grande sensation de désire, pour d'ailleurs pouvoir être ensuite encore plus chaud quand ce serai à lui de lui faire toucher les nuages de l'extase. Alors que son conjoint était en train de se faufiler dans une zone privée, il était tout aussi occupé à lui bécoter les extrémités de la mâchoire. Chunie le fixait avec un regard profond tout en affichant un sourire aux allures assez pervs. Il enleva ses mains bloquées sous les oreillers pour finalement faire glisser ses doigts contre la peau du visage de l'ainé. De son côté, frôlant du bout des doigts ses parties, Hyunie qui faisait aussi pression sur son entre-jambe le fixa tout aussi intéressé que parce qu'il était en train d'entreprendre. « L'andromaque est ton unique requête alors ? Tu n'as rien d'autre à demander, objet ? ».

Objet ? Il aimait bien comme surnom. Heureusement pour la diva, son casanova n'était pas exigeant, ou du moins, pour l'heure. Il avait bien sûr ses petites idées, mais bien sûr, tout resta sous silence. « Tant que tu me fais voler men, carte blanche. ». Son tordu de père qui n'était autre qu'un alcoolo pas net, n'avait rien eu de mieux à faire que de lui apprendre le fameux kamasutra quand il était bourré et ce, alors que le gosse n'avait que douze ans. Imaginez un peu. L'avantage, car oui il y en a quand même un, c'était que maintenant, il pouvait se servir de ses connaissances sans toucher à un bouquin, ni faire de recherches. Il fixa son meilleur ami avec son regard félin, puis, presque naturellement, il lui griffa lentement et passionnellement son épaule droite. Il décolla sa tête de celle de Hyunie et lui fit un signe de celle-ci. « Aller, en piste.» .

« Rêver ? Prépare-toi à me supplier, oui... ». Oh mais c'est ce qu'il attendait très chère diva. Le jeunot n'était pas un saint. Non, pas du tout même. Il était un pervers parce qu'on l'avait influencé quand il était plus jeune, mais voilà tout. Non, non je ne prend pas sa défense. Quelle idée fufu. « Je ne t'offrirais pas un tel plaisir voyons. » dit-il avec son regard de félin tout en se rallongeant lentement sur le matelas moelleux de son ami. Il est vrai qu'il allait désirer plus que tout son amant dans les quelques minutes à venir, il était certains, comme son hyung l'avait dit précédemment, qu'il finirait par le supplier de continuer ou d'arrêter (Oo). Oui il se ferait taquiner pendant des jours mais il savait que c'était la manière d'aimer de Hyunie. Qui aime bien châtie bien comme on dit si bien. Basculant sa tête en arrière, il prit une bonne bouffée d'air avant d'expirer comme si il appréhendait quelque chose bien que ce soit nullement le cas. Vous imaginez vraiment Chunie stresser avant de se faire plaisir ? Non mais ... Oh! La diva était vraiment ambitieuse en cette matinée ensoleillée. Il n'avait même pas eu le temps de le déshabiller ne serait-ce qu'un petit peu que lui-même se retrouvait déjà limite à poils. Limite parce que quelques instants après, la diva fit voler le bout de tissu qui servait à cacher ce qui faisait de lui un homme au travers de la pièce. Pas que ce soit dérangeant ou gênant pour lui, mais c'était juste pas équitable du tout. Il ne pouvait même pas se rincer l’œil.. Il replaça ses mains sous les oreillers en velours de la diva tandis que celle-ci faisait joujou avec son corps en embrassant tout d'abord le bas de son ventre puis une nouvelle fois ses lèvres. A l'aide de ses jambes et de son buste, le cadet essayait d’accélérer la cadence en avançant encore plus le corps de la diva contre le sien. Il laissait échapper de ses cordes vocales quelques « C'est bon ? c'est bon ? c'est bon ?. » dans l'espoir d'obtenir une réponse physique ou orale car sieur Park avait décidé de fermer en plus de ça les yeux. Encore plus génial comme sensation. Encore fallait-il que sa diva fasse le premier pas ...