Ici && ici!

C’est en arborant une nouvelle couleur de cheveux et aussi une magnifique nouvelle paire de bottines à haut talons que la belle arriva à l’université aujourd’hui, prête à conquérir le monde ou plutôt à éviter Jin Su, car oui, c’est se qu’elle faisait depuis qu’ils avaient couchés ensemble. Ciel lui avait offert surement les meilleurs pancakes du monde à son réveil, mais par la suite il était partit et elle n’avait pas cherché à avoir plus… A ses yeux Jin Su était bien trop bien pour être avec elle et puis au fond, elle n’était qu’une fille parmi tant d'autre, qu’une amie a qui il avait donné quelques heures de plaisir, rien de plus, rien de moins et puis, il l’avait dit, il ne voyait aucun intérêt à l’amour ou aux relations exclusif… Il était donc inutile d’imaginer quoi que ce soit, alors le croiser, lui parler, n’était pas la meilleure des solutions. De toute façon, Ciel n'était pas une fille faite pour être en couple, elle en était persuadé... Elle ne savait pas gérer ce genre de chose, elle ne savait pas comment se comporter avec les hommes en général et encore moins avec un homme à qui on est censé avoir juré fidélité. Mieux valait l’ignorer, le fuir, tout du moins pendant plusieurs semaines et plusieurs mois, histoire qu’il oublie et que tout redevienne comme avant.

La jeune femme marchait donc en biais lorsqu’elle avait l’impression de voir Jin Su, se cachant derrière des portes ou sous des bureaux histoire de l’éviter tout simplement. C’est d’ailleurs ce qu’elle fit à cet instant, entendant des filles , parler d’un beau gosse Troublemakers qui pointait le bout de son nez… Évidemment il n’était pas le seul homme dans le groupe, peut-être s’agissait-il de Tan ou même Chen, mais dans le doute elle se glissa dans une salle de classe vide… Oui, les cours étaient finis et la grande majorité des élèves avaient quitté l’établissement. La jeune femme entra donc dans la pièce, refermant la porte doucement… Ciel attendit quelques minutes avant de l’ouvrir de nouveau, doucement, histoire de jeter un coup d’œil et là ce fut le choc… Debout, derrière la porte, ou devant selon les points de vus, se trouvait le jeune Im Jin Su. Bien sur elle referma la porte brutalement, reculant d’un pas comme si elle espérait qu’il ne l’ait pas vu… La porte commença sans réelle surprise à s’ouvrir… La bonne nouvelle, c’est qu’elle pouvait toujours sauter par la fenêtre, ils n’étaient qu’au second étage après tout, quelques côtes et bras cassés c'est toujours mieux que tout ça non ?

Comment et surtout pourquoi je ne voyais plus Ciel depuis cette nuit là ? Est-ce que de l'avoir fait ensemble avait brisé notre lien d'amitié ? Est-ce qu'elle ne s'en était toujours pas remis au point de me détester ? Pourtant, quand nous nous étions quitté, en fin de matinée, elle n'avait pas semblé me porter une haine sans nom. Alors quoi ? Qu'est-ce qu'il se passait dans sa petite tête ? Encore aujourd'hui, je la cherchais sans vraiment la chercher. Je savais que, encore une fois, je n'arriverais pas à lui mettre la main dessus et il faut dire que cette attitude commençait à sérieusement m'agacer. Il fallait que je lui mette la main dessus coûte que coûte. Traversant le couloir avec la ferme intention d'aller dans la planque, du moins, du côté de la planque, j'entendais plusieurs personnes parler de moi. Et aussitôt, quelque chose ou plutôt quelqu'un, s'éclipser discrètement. Qui s'éclipserait discrètement si ce n'était pas quelqu'un qui désirait justement m'éviter ? Et qui m'éviterait si ce n'était pas Ciel ? J'accélérais le pas et la voyait s'engouffrer dans une pièce. J'allais jusqu'à la porte, patientait un peu et la porte s'ouvrit à nouveau pour se refermer aussi sec. Oui, c'était bien elle... Je pouvais la reconnaître en cinq secondes. J'ouvrais la porte, pénétrait dans les lieux et pouvait enfin lui faire face. Je n'allais pas la laisser s'échapper à nouveau, non, maintenant qu'elle était là, bien en face de moi, je n'allais pas la laisser filer. Je laissais la porte se refermer alors que je me rendais jusqu'à elle pour refermer mes doigts sur son poignet. Là, je la tenais, elle ne pouvait plus s'enfuir. Je la fixais, d'un air qui se voulait sévère. Allais-je la disputer pour son attitude ? Sûrement que oui. « Toi ! Tu vas me fuir encore longtemps ou tu comptes enfin me dire ce qui se passe ? » Les sourcils froncer, je devais surement faire peur. A croire que j'allais la tuer. Je poussais un profond soupir, tandis que je la relâchais doucement. Il ne fallait pas non plus que je l'effraie. Mais il faut dire qu'elle m'a quelque peu agacé à fuir ainsi alors que... que y'avait pas de raisons !

« J'aimerais qu'on crève l'abcès. Est-ce que tu regrettes ce qu'on a fait ? Je crois qu'il est trop tard pour les regrets, mais on ne recommencera plus rien si c'est ça qui te fait mal. Je sais pas ce que tu as mais, je vois pas... parce qu'on ne s'est pas quitté en mauvais terme, alors quoi ? Explique-moi Ciel, je comprends rien, là. » Et ce n'était pas peu dire. Je me reculais, jusqu'à ce que mon fessier rencontre une table et que je m'y assoit. Je pouvais bien rester ici pendant des heures, je voulais juste qu'elle me raconte ce qui se tramait. Ce qu'elle pensait. Ce qu'elle avait. Je ne voudrais, en aucun cas, qu'elle me laisse comme ça, sans aucune réponse, à me laisser m'imaginer tout un tas de je ne sais quoi.

Bon, son plan n’avait pas vraiment bien marché, je dirais même qu’il avait complètement foiré et pour le coup, sauter par la fenêtre en espérant ne pas trop mourir lui semblait être plutôt une bonne idée… C’était en tout cas mieux qu’une discussion avec Jin Su. D’ailleurs qu’est-ce qu’elle pourrait bien lui dire ? Comment ça se déroulait ce genre de bavardage « d’après l’acte » ? Ciel n’en avait jamais entendu et y avait encore moins directement participé… Tant pis, elle improviserait, c’est en tout cas ce qu’elle se répétait dans son esprit, comme pour se rassurer, ce qui ne marchait qu’à moitié. Lui faisant face avec autant d’assurance qu’un chien aveugle traversant une autoroute la belle ne tenta même pas de se libérer lorsqu’il lui attrapa le poignet, balbutiant quelques mots, pas vraiment convaincu, encore moins convaincant. « J’te … J’te fuis pas… » Ouais, bien sur, c’est pour ça qu’ils ne s’étaient pas croisé depuis des jours alors qu’en règle général, ils se voyaient régulièrement…

Il semblait réellement énervé et elle le comprenait ou plutôt non, elle ne voyait pas vraiment pourquoi il était tant en colère, après tout c’était pour lui qu’elle avait décidé de le fuir… Ciel ne voulait pas paraitre collant et elle le connaissait assez pour savoir, ou en tout cas pour supposer, que pour lui ça n’avait été qu’un stupide et inutile coup d’un soir. Plus calme, il décida de la lâcher, la jeune femme fit alors un pas en arrière, par réflexe, se cognant contre le bureau du professeur. Secouant les mains face à ses dires elle répondit, un peu paniqué. « Non non je regrette pas du tout je t’assure ! Mais je… Je me suis dit que tu préférais que je ne vienne pas te parler pendant un petit moment … Le temps que tu… Oublie complètement ce qu’on a fait… Je veux dire que je veux pas passer pour la fille collante qui s’imagine des trucs juste parce qu’on a couché ensemble… Je sais bien que… Tu préfère pas revoir les filles avec qui te couche et t’a surement raison… Au moins tu te prend pas la tête pour rien… » Ciel laissa échapper un léger rire, mais il était inutile d’être savant pour comprendre qu’il était loin d’être joyeux.

Ah non, elle ne me fuyait pas ? Qu'est-ce qu'elle faisait alors ? Elle était vraiment trop... étrange. Ou plutôt piètre menteuse. Mais la façon dont elle avait de bégayer n'annonçait qu'un gros mensonge. Auquel cas, elle osait ne pas me dire la vérité et ça avait tendance à m'agacer ce genre de choses. Qu'on ne soit pas franc avec moi. Autant crever l'abcès et me dire exactement ce qui cloche, non ? Je poussais un profond soupir, laissant aller mon postérieur sur la table, l'observant d'un oeil perçant. Je voulais pouvoir regarder au plus loin en elle histoire de comprendre ce qui se tramait dans sa petite tête. « Bien, donc si tu ne me fuis pas, tu peux me dire ce qui ne va pas ? » Elle regrettait alors ? Parce que je ne voyais rien d'autre pour expliquer tout ça... Mais alors qu'elle me déblatérait des tas d'excuse, une en particulier me surpris. Pourquoi croyait-elle que je désirais oublier ? Je haussais un sourcil, surpris, interloqué. Ah oui, pour m'ôter les mots de la bouche, c'est ce qu'elle faisait ! « Tu croyait que... » je ne savais pas si je devais rire ou l'engueuler ouvertement. Comment pouvait-elle croire que j'étais un parfait connard ? Elle me décevait là. Si on s'était mit d'accord l'un et l'autre pour ne plus se revoir, comme il se passe souvent avec mes conquêtes alors okay, mais là... LA, on s'était mit d'accord sur rien du tout ! Elle ne pouvait pas m'imaginer comme le pire des mecs, à la vouloir juste dans mon lit et bye bye. Je prenais une profonde inspiration, balançant une de mes jambes qui pendait de la table.

« On va reprendre, hein ? Parce que là, j'avoue que tu m'étonne un peu. On a couché ensemble, tu as cru que je n'aimais pas revoir mes conquêtes d'une nuit, donc tu m'as évité. » Je la fixais, attendant son approbation avant de soupirer, de me pincer l'arrête du nez entre deux doigts et de la regarder à nouveau, laissant retomber ma main sur mes cuisses. Ça avait le mérite d'être clair ça au moins... « Donc, en conclusion, tu crois que j'ai profité de toi et de ton corps. » Je quittais la table, lui tournait le dos, comme si j'allais partir, sauf que je m'arrêtais en court de route. Je fis volte face, doucement, les mains dans les poches, continuant de l'observer. « Tu m'as vraiment prit pour un dégueulasse ou quoi ? Franchement, tu m'as cru capable d'une telle chose envers toi ? » Où comment être sur le cul en moins de trois seconde made by Ciel.

Pourquoi avait-il l’air si surpris face à ses dires ? Ciel avait pourtant suivit ses instructions, tout du moins les règles qu’elle pensait être les siennes… Il lui avait clairement dit qu’il ne voyait pas d’intérêt à avoir une quelconque relation alors qu’est-ce qu’il voulait qu’elle fasse exactement ? Discuter avec lui comme si de rien n’était ? Faire comme si il ne s’était rien passer ? Peut-être que pour lui ce serait facile d’oublier, mais elle, elle avait besoin de temps pour savoir quoi faire exactement… Mais apparemment, pas lui, il faut dire qu’il avait surement l’habitude de ce genre de situation… Un peu surprise, la belle l’écouta, hochant la tête positivement et lentement face à ses paroles, pour lui faire comprendre que oui, elle l’évitait car elle pensait qu’il ne voulait pas revoir une conquête d’un soir. Cela dit, elle ne s’imaginait pas du tout qu’il ait profité d’elle, c’était même l’inverse ! « Non non! Je pense pas que t’ais abusé de moi, je t’assure... C'est même moi qui ... ais un peu profiter de toi au fond... ! » Ciel se leva, comme pour le stopper quand il donna l’impression de vouloir quitter la pièce, mais elle ne fit rien, ne sachant pas vraiment comment elle pouvait l’arrêter…

Heureusement, il resta, ce qui la soulagea même si pour tout dire, d’un côté, tout au fond d’elle-même, Ciel aurait préféré qu’il s’en aille… « Je sais pas moi… Je sais bien que t’es quelqu’un de bien, mais… Tu voulais que je croie quoi ? On sait tous que tu continue pas à voir les filles avec qui tu couche… Alors je sais pas… Je me suis dit que tu voulais pas que je te colle et qu’on soit… » Elle laissa échapper un soupir. « Je sais pas Jin Su… Je sais pas comment ça se passe après… Je sais pas ce qui faut faire et je sais pas non plus ce que tu veux faire toi … » Elle semblait totalement désespérer, cherchant la bonne réponse, mais ne la trouvant pas malgré tous ses efforts. « J'arrête pas de penser à cette nuit là... J'arrête pas de me dire que j'ai envie de recommencer... Mais je sais pas si j'ai le droit de penser à ce genre de chose, je sais pas ce qu'on doit faire après tout ça... Je sais vraiment pas... » Perdu, elle l'était et ce, de bien des façons.

Je la regardais, longuement, avant de me rapprocher d'elle. Je crois que je devais la rassurer. Je devais au moins essayer de la tranquilliser. Elle ne devait pas me voir comme un de ces types qui ne respecte pas les jeunes femmes. Oui, j'allais dans de nombreux lits, mais je ne brisait aucuns coeurs. Quand j'allais dans le lit d'une fille, c'était parce qu'elle aussi le désirait et qu'on savait TOUT LES DEUX que ça n'irait pas plus loin. Mais j'avais l'impression que, pour Ciel, c'était dur à se l'imaginer. Que c'était dur à supporter ou je ne sais quoi. Je l'approchais, jusqu'à pouvoir poser mes mains sur ses épaules. « Ciel, j'ai pas envie que tu me prennes pour un type comme ça. Je pensais pas que tu agirais comme ça et si je l'avais su, peut-être que j'aurais fait plus attention. » Ma main quitta son épaule pour se déposer sur sa joue. De là, je la lui caressais avec douceur, comme on aurait pu le faire à une petite fille triste qu'on aimerait cajoler. « Tu veux savoir ? Je sais pas non plus ce qu'on doit faire. Ni ce qu'on peut faire. Mais je m'en fiche. On ne vis qu'une seule fois et il est trop tard pour revenir en arrière, tu crois pas ? » Je glissais mes doigts le long de ses cheveux. Elle avait changé de coupe, n'est-ce pas ? Ça lui allait bien. Je manquais de lui en faire la remarque mais je préférait me taire. Je soupirais juste avant de la regarder à nouveau dans les yeux et de lui adresser un bien faible sourire. Mais un sourire sincère. Il n'y a qu'avec elle que je me sentais à peu près sincère. Je ne jouais pas. Je n'avais même pas envie de me moquer d'elle alors que je n'aurais pas manquer l'occasion en temps normal.

« Pourquoi tu ne me dis pas le fond de tes pensées ? Pourquoi tu n'oses pas tout me dire ? J'ai l'air si affreux que ça ? » Je posais mes doigts sur sa joue, pressaient légèrement sa peau avant de me pencher. Je le devais, j'étais plus grand qu'elle, juste pour atteindre ses lèvres. Oui, oui, vous l'avez compris, j'atteignais ses lèvres. Je la relâchais au bout de quelques minutes et l'attirait contre moi. « J'ai pas du tout envie de te faire du mal. J'ai juste envie de te voir sourire. Et encore mieux si c'est moi qui te fait sourire. Si tu as envie de m'embrasser, de me frapper, de partager à nouveau cette nuit là, de m'insulter, alors fais-le. Sois juste franche. » Je soupirais, la relâchais complètement. Je fis quelque pas, jusqu'au tableau noir qui servait au professeur la plupart du temps. Je regardais s'il y avait une craie, hélas, aucune à ma disposition. Je ne pourrais pas faire jou-jou. J'appuyais mon dos contre le tableau d'ardoise et fixait un petit instant Ciel. Le silence était tombé mais je le brisais par des mots simple, mais lourd de sens. « Sors avec moi, Ciel. » Oui, oui, vous avez bien compris.

Ciel attendait une réponse providentielle de la part de Jin Su, elle espérait que ses mots régleraient tout et qu’ils sortiraient ici tel les deux amis qu’ils étaient avant … Malheureusement ce fut loin d’être le cas, étant donné que le bougre ne savait pas plus qu’elle l’attitude à adopter face à ce qu’ils avaient fait. Évidemment que la vie était courte et qu’au fond, ils ne pouvaient plus revenir en arrière, quoi qu’il se passe, mais la belle voulait une réponse clair ou plutôt son cerveau si manichéen en voulait une ! Une réponse logique, qui pourrait l’aider à avancer et à comprendre tout ça… Hors, le TB était loin d’avoir fournit cette réponse… Hochant la tête, affichant le même sourire que lui, léger, mais sincère, la jeune femme finit par répondre, tout simplement. « Oui… Tu as raison… » Que pouvait-elle dire d’autre?…

Lui dire le fond de sa pensée ? Folie pure et simple… Elle ne pensait qu’à une chose, remettre le couvert avec lui et plus encore, elle se surprenait à rêver de chose qui ne se produirait jamais, alors passer pour une idiote en lui balançant tout, non merci. Souriant, un peu gênée, elle ne parvint qu’à secouer la tête avant de dire quelques mots. « Non t’es pas affreux, pas du tout… » Ciel s’attendait à beaucoup de chose à partir de là, mais surement pas à ce qu’il vienne capturer ses lèvres doucement et évidemment, elle ne le repoussa pas, loin de là. La jeune femme profita même de l’étreinte, souriant face à ses propos, à la fois amusé et attendrit. « Tu m’a pas fait de mal je t’assure… Et … Juste être avec toi, ça me fait sourire… Je dis pas que c’est drôle ou que je me moque hein… J’aime bien c’est tout ! » Oui, la fin de sa phrase était un peu surprenante, mais comme d’habitude, sa maladresse avait reprit le dessus. Déçu, elle le laissa la libérer de son étreinte, se collant contre un bureau en le regardant marcher, sans un mot, la belle ne fut presque pas gêné lorsqu’il la fixa un instant, cependant… sa question fit l’effet d’une bombe… La bouche entrouverte, Ciel manqua de tomber du bureau, se rattrapant de justesse tout en le fixant, abasourdit. « Qu…Quoi? Sortir… Comment ça?… Tu veux dire… Sortir… En boite de nuit ou au restaurant ou juste sortir de la pièce?… Ou sortir… sortir comme un couple?… Mais... C'est... Enfin t'es... toi et moi... je suis moi... Tu peux avoir... Clairement mieux.... » Ben vii, pourquoi prendre une cruche quand on peut avoir une fontaine!

Certes, je ne l'avais peut-être pas blessée, mais pour moi, c'était tout comme. Elle n'était pas dans un état normal quand elle était avec moi. On aurait dit qu'elle était sans cesse sur sa réserve, un peu à la défensive, comme si elle se retenait de je ne sais quoi. C'était d'ailleurs très frustrant ça. Je n'avais plus envie de la voir comme ça. Je voulais qu'elle aille bien. Je voulais juste qu'elle soit de nouveau comme avant. Alors oui, je continuais à penser que je l'avais blessé à un moment donné, sans savoir quand exactement. Après l'avoir embrassé et après avoir caresser ses joues rebondies, tel un mignon petit hamster, je m'en allais jusqu'au tableau. Pas de craie, pas de dessin, je me tournais vers elle et alors que je la regardais, mes lèvres s'étaient ouvertes pour laisser passer des paroles que je n'avais pas pu retenir. Et sa réaction, je dois l'avouer, m'amusa un peu. Elle était mignonne quand elle était dans la confusion. Je gardais mes mains dans mes poches, inclinant légèrement la tête, la laissant bégayer à nouveau, cette fois surement plus de surprise que de mensonge comme au début. « Commençons déjà par le début. Après, on envisagera les rendez-vous que ça soit restaurant ou boite de nuit. Et puis, ça ne doit pas être compliquer de prendre soin de quelqu'un, hein ? » Je levais les yeux vers le plafond, pris d'une intense réflexion. « Je porterais tes affaires. Je te défendrais et te rassurerais entre mes bras. Je t'offrirais des déjeuner à l'extérieur de l'établissement à midi et sûrement le soir. Je te tiendrais par la main dans les couloirs. » J'avais plus réfléchit à voix haute, mais passons.

Je rabaissais mon regard vers le sien et lui adressait un sourire, me décollant complètement du tableau pour aller jusque devant elle. « Je suis sûr d'y arriver. Je ne vois pas pourquoi je n'arriverais pas te rendre heureuse. Alors, tu veux bien devenir ma petite amie ? » Je lui tendais la main. Oui, mon coeur tambourinait contre ma cage thoracique. Si violemment que j'avais l'impression qu'il allait sortir de mon corps pour aller je ne sais où. J'avais peur. A la fois qu'elle refuse et à la fois que je la blesse à nouveau. Il faut dire, que j'avançais dans un terrain totalement inconnu. « Si je te le demande, c'est que je suis sûr que tu peux être ce 'clairement mieux' que tu dis si bien. » Je ne pouvais pas faire comme si elle ne m'intéressait pas. Et je ne pouvais surtout pas faire comme si cet inconnu ne m'attirait pas. Mais oui, j'appréhendais. Ne pas savoir m'y prendre, ne pas trouver les bons gestes, les bons mots. Qui ne tente rien, n'a rien. Alors oui, je tentais. Peu importe si je me prenais une méchante veste, ou même une claque, tiens.

Le bougre, il était sérieux et Ciel s’en rendait de plus en plus compte à chaque mot qu’il prononçait… Et pourtant, elle n’arrivait tout de même pas à y croire, elle avait si longtemps imaginé qu’un beau garçon, adorable et intelligente, vienne lui poser cette question, mais jusqu’ici ce n’était qu’un rêve qui ne c’était jamais vraiment réalisé. La belle se sentait donc envahit par un tas de sentiment contradictoire, à la fois septique, heureuse et effrayée… Son visage affichait un sourire qu’elle ne pouvait réprimer, surtout pas lorsqu’elle l’entendit parler des choses qu’il comptait faire avec elle, des choses qu’elle ne pensait jamais avoir la chance de réaliser, pas avant des années en tout cas et surement pas avec un homme aussi extraordinaire que Jin Su…

Si elle voulait être sa petite-amie… C’était dur à dire, elle en avait l’envie, c’était certain, mais d’un côté, la belle avait peur, peur de mal faire, peur de ne pas être assez bien pour lui, peur des réactions des autres lorsqu’il verrait un type comme Jin Su avec une idiote comme elle… Malgré tout, Ciel n’avait aucune envie de dire non… « Je sais pas… Si je suis vraiment le meilleur choix pour toi… Je pense que tu mérite réellement mieux mais… Je suis sur que... Moi j'ai pas envie de trouver mieux que toi et je suis même pas sur que ça existe… Alors… » Les mots n’arrivaient pas à sortir, pas par manque de motivation ou par hésitation, le sourire sur son visage en témoignait, mais plutôt par gêne tout simplement. Elle se contenta donc de se mettre sur la pointe des pieds et de déposer un tendre baiser sur ses lèvres …

Puis, sans crier gare, affichant une mine qui ressemblait à celle d’une personne venant de découvrir que la mer rouge n’était pas rouge, la jeune femme plongea sa main dans son sac à main, en sortant un petit calepin jaune. « J’ai noté là-dedans tous… tous ce que j’aimerais faire avec… mon petit-ami si un jour j’en avais un… Bon les premiers truc sont un peu débile, j’avais dix ans… mais y’a peut-être des choses que tu aimerais faire toi aussi… Si ... Tu veux toujours qu'on soit... enfin, si tu veux évidemment!  » Enfantin, mais tellement Ciel. Attrapant le petit crayon accroché au calepin, elle se mit à écrire sur l’une des pages, avant de relever la tête, assez fière, souriant à pleine dent. « Et je viens de rajouter une autre chose que j’aimerais bien faire…avec mon … petit-copain… » Y’a pas à dire, ses mots avaient du mal à sortir. Bref, elle planta son petit livret devant le visage de Jin Su, ce dernier pouvait y lire, « #196 ; faire l’amour sur le bureau d’un professeur dans une salle de cours vide… » … Ben quoi?… Évidemment elle retrouva bien vite sa timidité, refermant son calepin en secouant la tête, souriante, mais embarrassée. « Non, non, je rigole bien sur… » Menteuse.

Je ne cillais pas, essayant d'apercevoir le moindre sentiment négatif qui pouvait passer dans son regard. J'en vis un. Celui de l'hésitation. Il fallait sûrement que je la mette en confiance là dessus. Apparemment, elle n'était sortie avec personne depuis longtemps. Voir même jamais ? Peut-être à cause de sa timidité ou que sais-je ? Mais moi, j'avais envie de lui ôter cette timidité, j'avais surtout envie de la voir heureuse alors quoi ? Je pouvais très bien tenter, moi aussi, d'être amoureux. Parce que c'était la première fois que je demandais à une fille de sortir avec moi. La toute première fois. Eh oui, j'avais beau avoir eu beaucoup de fille entre mes bras, Ciel était bien la première à être celle que je pouvais appeler « petite amie ». Alors quoi ? J'en avais le droit, c'était mon choix. Que les autres disent quoi que ce soit, je m'en fichais. L'important, c'était nous, n'est-ce pas ? Notamment, je soupirais, de désespérance à ses premières paroles. Je tapotais mon index sur son front. « Ciel, l'amour c'est pas une loterie. On ne tire pas un numéro pour savoir avec quelle fille on va sortir ou non. Cesse donc de parler de choix. J'ai pas regarder dans un magasine pour faire mon choix quand à celle que je prendrais pour petite amie. Si je te le demande, c'est que tu es la seule que je considère comme futur petite amie. J'ai pas choisi. Mon coeur, si. Alors te dénigre pas, Ciel, compris ? » J'avais pas envie qu'elle se voit comme de la vulgaire marchandise. J'avais pas non plus envie qu'elle se voit comme la 5ème roue du carrosse. Elle était belle, elle avait des gestes enfantin qui me faisait fondre intérieurement, même si je ne le lui montrais pas. Elle me donnait envie de me pavaner partout, main dans la main, afin que tout le monde nous vois. Qui a dis que Jin Su n'était pas sentimental ?

Je baissais le regard sur le calepin qu'elle venait de sortir. Je la laissais s'expliquer et noter cette dernière chose qu'elle désirait noter. J'avoue qu'elle attisait ma curiosité et quand elle me le fit lire... un sourire amusé se dessina sur mes lèvres. Ciel était un cas à part. Les cours étaient terminés. Combien de chance pour qu'un prof revienne ici ? Peu de chance, mais avec des risques quand même. Alors nous allions risquer beaucoup. Je lui volais son petit calepin, l'ouvrait et attrapait le stylo pour y noter quelques choses. Une fois fais, je le lui rendis. « #196 ; faire l’amour sur le bureau d’un professeur dans une salle de cours vide… FAIT » Et une fois qu'elle releva les yeux, je la faisais reculer jusqu'au bureau. « Nous sommes bien d'accord qu'à partir de maintenant, tu ne m'éviteras plus. » Je la soulevais avec douceur pour la faire asseoir sur le bureau, posant mes mains sur ses hanches. « Qu'au moindre problème ou à la moindre question, tu viendras me voir pour tout me dire. » Je remontais doucement mes mains, pour agripper sa veste et la lui ôter en douceur. Je la déposais à côté de nous et je glissais mes mains jusqu'à ses cuisses, à la limite de sa légère et courte robe. « Qu'à partir de maintenant, toi et moi nous ne faisons qu'un. Alors plus de secret et plus de gêne. » Mes doigts remontèrent légèrement sur le haut de ses cuisses et je me penchais pour frôler ses lèvres sans l'embrasser. Elle n'aurait réellement mon baiser que quand elle aura acquiescer à tout ce qui lui est demandé. Après ça, nous pourrions passer aux choses sérieuses.

Avec Jin Su, Ciel se sentait toujours à l’aise, prête à se laisser aller, en confiance et ses paroles ne firent que la rendre encore plus détendus, souriant face à des mots qu’elle ne pensait pas entendre un jour. Il savait la réconforter, lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à craindre à ses côtés et ça, c’est exactement ce dont elle avait besoin depuis si longtemps. Elle hocha donc la tête, avec ce sourire si timide mais sincère qui lui ressemblait tant avant de retrouver un peu d’assurance, attrapant le fameux calepin jaune qu’elle cachait presque à tout le monde et ce depuis si longtemps. Ha, ce petit livre en avait vus passer des choses, la belle y notait tout ce qu’elle rêvait de faire un jour, avec son petit-ami… Ça allait de simplement se tenir la main dans une fête foraine à sauter en élastique avec lui… Bon il y avait aussi des rêves de gosses comme rencontrer Mickey et Minnie et leur demander des conseils en tant que couple… Cette dernière envie risquait de passer moyennement avec Jin Su, mais tant pis, Ciel avait tout de même d’autres rêves que de rencontrer une souris géante et elle espérait pouvoir en réaliser quelques uns avec lui et peut-être en avoir de nouveaux à ses côtés.

Prise d’une soudaine envie, la belle nota une dernière chose sur son petit calepin, une envie clair et presque inattendu venant d'elle, bien vite, elle retrouva d'ailleurs sa réserve naturelle, refermant l’objet en essayant de faire passer ça pour une blague. Mais Jin Su ne voyait pas les choses ainsi, il attrapa donc le livre avant de rajouter un petit mot à sa phrase, ce qui la fit sourire, presque légèrement rire, sans perde pour autant cette gêne qui lui allait si bien. Ciel écouta alors chacune de ses paroles avec ce petit sourire, se laissant totalement faire, frémissant au contacte de sa peau, presque frustrer lorsqu’il décida de se rapprocher de son visage sans pour autant lui offrir un baiser. Hochant doucement la tête, sans cesser de fixer ses lèvres, comme hypnotisé par ses dernières, la jeune femme murmura un simple mot. « … D’accord… » N’en pouvant plus d’attendre elle captura ses lèvres, laissant leur langue danser dans un ballet presque incontrôlable et brutale mais tellement agréable. Tout en ne cessant de l’embrasser, Ciel posa ses mains sur sa nuque, y laissant la marque de ses doigts, prit d’une furieuse envie, une envie de lui tout simplement….

Elle était d'accord. Ça voulait donc dire qu'elle se plierait à ses demandes-là. Il le vaudrait mieux, pour une bonne entente. C'était toujours mieux au sein d'un couple, non ? Bref, je laissais mes pensées de côté. Nos lèvres se rencontrèrent à nouveau, cette fois avec un peu plus de force et d'envie. Tout comme moi, elle semblait me faire comprendre que l'attente était insoutenable. Alors oui, je rêvais de pouvoir la faire mienne à nouveau. Je l'allongeais sur le bureau, gardant nos lèvres liées alors que je glissais mes mains sur ses cuisses, les remontant tout en remontant sa robe. Peu à peu, je dévoilais son corps. Peu à peu, je pouvais caresser sa peau et me sentir enivrer de ce sentiment de désir qui m'animait à chaque fois que je la touchais. Je stoppais notre baiser et l'observait un petit moment, appréciant le contact de nos regards et je lui ôtais sa robe. Délicatement, je venais poser mes lèvres contre sa gorge, dévorant son cou de baisers, laissant quelques soupirs s'étouffer contre son épiderme. J'avais envie d'elle, il n'était pas possible de lui faire croire autre chose, j'avais vraiment envie d'elle. Je me redressais, la redressant à son tour, attrapant ses mains pour les poser sur mon torse après que j'eus ôter le t-shirt qui me paraît. Je voulais sentir ses doigts sur ma peau. J'avais envie de sentir ses lèvres également. Je voulais une seconde première fois avec elle, parce que sa première fois avait été bien trop rapide.

Je faisais couler mes doigts le long de ses cuisses, puis le long de ses hanches pour remonter jusqu'à ses épaules. Avec douceur, je venais baisser les bretelles de son soutien-gorge. Sans ciller de son regard. Je ne faisais que de la fixer tandis que mes gestes, aussi délicat qu'ils pouvaient l'être, effeuillait son corps avec douceur. Et son sous-vêtement quitta le haut de son corps pour retrouver la robe, à côté. Je me penchais, glissais mes lèvres dans son cou à nouveau mais, cette fois, pour continuer jusqu'à sa poitrine que j'embrassais avec douceur. Je parviendrais à lui faire plaisir. A faire grimper ce désir lentement en elle. Cette seconde première fois serait la meilleure de toute.

Chacune de ses caresses ne faisait qu’accentuer son envie de lui, son envie de recommencer ce qu’ils avaient si brusquement arrêté car soyons honnêtes, leur nuit c’était soldé par un arrêt brutal et pas vraiment voulus mais surement nécessaire. Depuis, elle s’était contenter d’en rêver, de penser à ce qu’elle voulait faire avec lui , de la façon dont elle voulait le faire et même du lieu où elle voulait le faire… Alors se retrouver maintenant, face à lui, sous ses baiser, désormais presque nus, c’était un peu comme recevoir son cadeau de noël à l’avance. Ciel profita de ses baisers, de ses caresses avec un léger sourire, se mordillant la lèvre avant de se sentir comme attraper, en réalité Jin Su l’aida à se redresser légèrement, posant ses mains sur son torse. D’abord un peu hésitante, gênée, la belle finit par faire glisser ses mains sur sa peau, doucement, laissant parfois la trace de ses ongles jusqu’à venir y déposer ses lèvres. Elle vint embrasser son torse, remontant doucement jusqu’à son cou pour finalement capturer ses lèvres sensuellement mais avec une fougue non dissimulé, preuve de son impatience…

Malgré le fait qu’elle se sentait terriblement bien à ses côtés, Ciel ne pouvait s’empêcher d’être gênée lorsque Jin Su la regardait ainsi, plongeant ses yeux dans les siens… Elle avait l’impression qu’il pouvait voir chacun de ses défauts et cet idée là fit légèrement rougir, heureusement le TB vint rapidement s’en prendre à sa poitrine après avoir retiré le bout de tissu qui l’empêchait d’atteindre ce petit nirvana. La belle ne put s’empêcher de laisser échapper un léger soupire las, puis quelques délicat gémissements incontrôlable tout en continuant de passer ses mains sur sa nuque. La jeune femme finit par obliger Jin Su à s’arrêter, le poussant à venir rapprocher son visage du sien avant de murmurer quelques mots, incertaine, mais désirant tout de même le faire. « Je tiens beaucoup à toi… Mais je t’oblige pas à tenir à moi de cette façon, je veux dire… Pas tout de suite… J’attendrais, ça me gêne pas…. » Elle savait bien qu’il ne croyait pas aux relations en règle général, mais elle voulait lui laisser le temps d’y croire ou en tout cas, lui donner l’envie.

J'étais bien, là, avec elle, contre elle, à l'embrasser, caresser sa peau satinée, à faire en sorte de pouvoir la voir soupirer sous mes gestes, parfois gémir, parfois se tordre. Et je ne m'en arrêterait pas là. Je promettais de le faire pour très longtemps encore. La faire devenir complètement accro. Quand à la trace de ses ongles sur mon torse ce n'était pas grave, bien au contraire, je devais dire que ça attisait un certain désir chez moi. Je posais mes lèvres contre la peau de son cou, la forçait à s'allonger à nouveau pour me rendre jusqu'à sa poitrine dénuder, tout faire pour continuer à l'entendre apprécier mes traitements. Et, finalement, elle me fit tout arrêter. Elle semblait avoir peur. Et à nouveau, je prenais le temps de la rassurer, caressant ses joues. « Ciel... j'ai vraiment envie de connaître ça avec toi... ne me repousse pas. On peut essayer de vivre quelque chose de beau à deux, non ? Ça peut marcher si tu nous en donne la chance. » Je posais mes lèvres contre sa joue, puis sur son cou avant de revenir à ses lèvres. Je ne l'embrassais pas tout de suite, préférant la faire languir un peu.

« Mais si toi, tu ne te sens pas prête... on peut remettre ça à plus tard, si tu veux. Je ne veux pas te brusquer. » Oui, car peut-être était-ce elle qui n'était pas prête à vivre une aventure. Qui, peut-être, pourrait s'annoncer grande. Peut-être avait-elle peur de l'echec ? De se rendre compte que je n'étais pas l'homme qui lui fallait ? Je fini par poser mes lèvres sur les siennes, essayant de la rassurer. Je ne comptais pas jouer avec elle, mais elle pouvait en penser le contraire. Du coup, je pourrais la rassurer autant que je le pouvais. Je ramenais doucement mes reins contre les siens, mimant l'acte sans pour autant prendre possession de son corps, de toute façon ça serait dur vu que j'étais encore habillé et qu'elle possédait encore son sous-vêtement en bas. Bref. Mes doigts glissèrent sur ses côtes, la ramenant plus contre moi, lui mordillant la lèvre inférieure. Oui, je la désirais toujours autant.

Le repousser ? Surement pas, c’était loin de ce qu’elle voulait sous-entendre ! Elle se sentait prête, elle avait même dépassé le stade de la première fois, bien sur, chaque relation de ce genre restait importante pour elle, mais avec Jin Su elle se sentait bien trop en confiance pour ne pas se laisser aller de cette manière. Ce dont elle voulait surtout parler c’était des sentiments qu’ils avaient l’un pour l’autre, car, peut-être naïve, elle ne concevait pas qu’on puisse faire ça sans aimer la personne un minimum… Cela dit, Ciel savait que Jin Su n’était pas du genre à aimer facilement une fille, il n’avait même peut-être jamais eut de vrai relation amoureuse, alors elle ne voulait pas le brusquer de ce côté-là. Tout comme il s’était montré tendre lors de sa première fois, la belle désirait la même chose au niveau de ses sentiments… Affichant un sourire sincère et presque attendrit, la jeune femme posa sa main sur la joue de Jin Su. « Tu me brusque pas… Tu me brusque jamais… J’ai vraiment envie d’essayer … ça avec toi… Vraiment… » Sur ses mots elle se laissa embrasser, prolongeant se baiser toujours avec ce petit sourire qui transpirait l’honnêteté et une sorte de bien-être difficile à réellement expliquer.

Tout en l’embrassant avec la même fougue que depuis qu’il s’était retrouvé Ciel ne put retenir un gémissement lorsqu’il pressa ses reins contre les siens, ne faisant qu’accroitre l’envie, déjà bien présente, qu’elle avait de lui. Souriant lorsqu’il se mit à mordre sa lèvre, la belle ramena l’une de ses jambes un peu plus vers elle, la passant pratiquement autour du bassin de son partenaire, comme pour donner plus de force et d’intensité à son jeu de mime presque cruelle. Ne pouvant résister à l’appelle de ses lèvres la belle vint de nouveau les voler, avec la même puissance que quelques minutes auparavant, comme pour lui montrer un peu plus encore à quel point elle le désirait, à quel point elle le voulait, lui et lui seul.

Si elle voulait tenter, alors rien ne nous retenait. Nous pouvions nous laissez aller à cette envie qui faisait de nous deux adultes parfaitement consentant, s'adonnant à un plaisir mutuelle. Il n'y avait rien de mal là dedans. Rien qui puisse nous effrayer. Je n'avais pas peur et je voulais au moins essayer avec elle. On ne peut jamais savoir quand on ne tente pas. Et j'étais sur que ça serait bien. Ouais, avec Ciel ça sera bien. Sans l'ombre d'un doute, je l'embrassais à nouveau. Je la serrais contre moi, la déshabillais, l'embrassais et caressais chaque parcelle de sa peau. J'étais sur d'une chose... Je n'allais pas la laisser une minute sans ma présence à ses côtés. Et les professeurs de nos cours différent devront s'y plier. Après cette pensée nébuleuse, je me redressais, interrompant notre baiser. Je sentais bien sa jambe autour de ma taille et j'étais ravie qu'elle ne puisse plus tenir au bout de si peu de temps. Je souriais, glissais mes doigts entre nos corps et me saisissait de son dernier bout de tissus pour venir le lui ôter, doucement, lentement, jusqu'à ce qu'il tombe au sol. Et avec la même douceur, je remontais mes doigts le long de ses cuisses.

« Je vais essayer de combler la liste de ton carnet au maximum. Tu vas voir, je vais être le meilleur de tes petits amis. » Et c'était un défis lancé. Un sourire aux lèvres, je me glissais contre elle, retrouvant la chaleur de son corps contre le mien et la douceur de ses lèvres contre les miennes. Toute fois, elle était nu. Pas moi. Il ne me restait plus que le bas et je désirais qu'elle me déshabille. Seule. Qu'elle prenne confiance totalement en mon corps. Alors, avec douceur, je prenais ses mains et les posais sur la ceinture de mon jean. Un invitation muette à la suite des évènements. Je lui ferais tout connaître, jusqu'à l'exaltation de nos sens. Et je l'aidais dans ses gestes, la rassurant par des regards bienveillant. Je remontais mes mains le long de ses bras, frôlait ses joues, retraçait ses lèvres et m'approchait à nouveau pour venir lui murmurer quelques mots doux à l'oreille.

Il allait essayer d’être le meilleur petit-ami qui soit ? Comme si il pouvait être le pire ! Ciel n’avait jamais eut de petit-copain mais à ses yeux, chaque mot tendre qu’il lui lançait, chaque phrase réconfortante qu’il lui murmurait et les gestes qu’il avait à son égard prouvaient de bien des façons qu’il était déjà le meilleur petit-ami qu’elle puisse trouver… En tout cas, elle n’en voulait pas d’autre. Affichant un sourire, elle préféra ne rien répondre, lui offrant simplement un petit baiser sur le coin des lèvres tout en passant ses bras autour de son cou, profitant de se rapprochement pour le prendre simplement dans ses bras… Malheureusement, l’envie qu’elle ressentait à son égard était loin d’avoir disparut, elle le ressentait de plus en plus et lorsqu’il posa ses mains sur ses derniers vêtements, afin qu’enfin ils soient à égalité, la belle n’hésita presque pas. Bien sur, elle se sentait un peu nerveuse, comme à chaque fois, elle avait aussi peur de mal faire, mais elle avait assez confiance en lui pour suivre ses indications d’une certaine façon. Ciel lui retira donc son jeans, tout en l’embrassant, avant de s’attaquer au dernier bout de tissu qui couvrait son corps, plus lentement cette fois-ci.

Désormais ils étaient tous les deux nus, prêt à franchir le cap une nouvelle fois. Sans attendre, la jeune femme le prit dans ses bras, l’embrassant fougueusement avant de s’allonger complètement sur le bureau, l’obligeant à en faire de même. Évidemment, elle avait envie de lui à cet instant, mais à ce stade Ciel préférait le laisser faire, il avait plus d’expérience et elle ne se sentait pas encore assez en confiance avec elle-même pour prendre le contrôle de la situation… Elle s’en sentait d’ailleurs très gênée, surtout par rapport à lui, elle lui murmura d’ailleurs avec maladresse. « Je suis désolé si… Je prends pas encore… Beaucoup d’initiative… Mais je vais m’améliorer… Pour toi… » Elle afficha un sourire embarrassé avant de l’embrasser doucement, tout en ramenant une nouvelle fois sa jambe prés de sa taille, peut-être pour lui faire comprendre qu’elle était prête et qu’elle le désirait vraiment.

Mes vêtements me quittaient petit à petit. Parfois, j'avais cette nette impression qu'elle essayait d'oser mais que la gêne l'empêchait de totalement agir. Cette petite maladresse me plaisais. Elle était un trait particulier qui la rendait encore plus mignonne. Attachante. Je la laissais faire, retenant mon souffle tandis que chaque vêtement quittaient mon corps, m'en débarrassant pour les abandonner au sol. Je me rapprochais d'elle, me glissant au dessus d'elle comme elle le désirait, mon torse chaud venant réchauffer sa poitrine fraîche qui ne tarderait sûrement pas à se réchauffer sous notre action. Ses paroles me firent rire, mais d'un rire moqueur, non. Je redressais mon visage et, tout en la fixant, je lui murmurais quelques mots à mon tour. « Ne t'inquiète pas pour ça... Prends le temps qu'il te faudra. » Et mon corps se pressa contre le sien, doucement, mes doigts dessinant quelques arabesques sur son ventre. Je laissais aller mes doigts sur ses épaules, sur son cou, sa gorge, j'adorais la regarder, emprise au désir qui m'animait également. Je ne pouvais plus attendre. Tout comme elle. Et nous ne devions pas non plus prendre tout notre temps car nous risquerions tout de même d'être dévoilé. Je ne pouvais pas prendre le risque qu'elle soit aussi expulsée du lycée si un professeur nous retrouvait. Moi, encore, je pouvais, mais elle, ça, je ne l'accepterais pas. Se sacrifier déjà pour elle ? Parfaitement.

Nos corps ne faisait presque plus qu'un, j'approchais doucement mes reins. Lentement. Je venais poser mes lèvres contre sa joue, puis jusqu'à son oreille que je venais taquiner de la pointe de ma langue jusqu'à, finalement, nous unir pour ne bon. Et c'était encore mieux que la première fois. Je ne pouvais pas expliquer ce qui avait changé, mais c'était d'autant plus délicieux que j'aurais pu ne pas vouloir m'arrêter. J'aurais pu rester en elle pendant des heures, des jours entiers. Mais je savais que notre plaisir viendrait bien avant, mais ce n'était pas grave, maintenant, nous avions l'occasion de nous rapprocher quand on le désirait. Doucement, je commençais à onduler contre elle, taisant mes soupirs de bien être contre la peau de sa poitrine. Et je m'enivrais de son parfum incroyablement subtile. Fin. Très doux. Elle était devenue ma drogue ? Certainement, et au moins, elle, n'était pas toxique. Je pouvais donc me droguer à elle autant que je le désirais sans craindre d'une overdose.

Encore une fois Jin Su avait sut la rassurer, lui dire les mots qu’elle espérait entendre au fond même si évidemment, elle ne l’aurait jamais admis. Elle se sentait à la fois gênée de son manque d’expérience et satisfaite de cette réalité, impatiente d’apprendre tout ce qu’il y avait à savoir a ses côtés, impatiente de pouvoir un jour être aussi douée que toutes les filles avec qui il avait couché, car oui, sa principale inquiétude était qu’il se lasse de son ignorance, pensant aux autres femmes qu’il connaissait et qui pourrait le combler davantage. C’est pour cela que Ciel essayait parfois de prendre quelques initiatives, mais sa timidité reprenait toujours le dessus, rendant ses gestes maladroits mais peut-être aussi attendrissant ? Peu importe, pour le moment elle voulait profiter de ce moment et cesser de réfléchir à tout ce qu'elle pourrait être pour ce concentrer sur ce qu'elle était maintenant.

Le Troublemakers se rapprocha donc d’elle, collant son corps contre le sien comme elle le désirait tant, lui arrachant un soupir las, des soupirs qui se firent de plus en plus présent à mesure que l’intensité de ses caresses augmentait jusqu’à finalement atteindre le but ultime. Unis à nouveau, la belle ne put retenir un délicat gémissement, presque semblable à une complainte, une complainte de désir et de bien-être plus que de terreur. Joignant ses mouvements aux siens, la jeune femme vint l’embrasser à nouveau avant de resserrer ses jambes autour de son bassin pour augmenter le plaisir qu’il lui procurait mais aussi celui qu’elle espérait lui offrir. Cessant son baiser, Ciel posa son front contre celui de Jin Su, fermant les yeux, tout en mariant son souffle et ses doux gémissement aux siens pour venir ensuite passer ses bras autour de son cou une nouvelle fois, caressant parfois son dos, tantôt subtilement, d’autre fois plus brutalement. Petit à petit la belle gagnait en confiance, même si elle le savait, le chemin était encore long pour atteindre la parfaite harmonie avec elle-même, mais à défaut d'avoir cette foi en ce qu'elle était, il lui restait celle qu’elle avait en Jin Su…

Elle n'avait surtout pas besoin d'apprendre à être aussi douée que les autres filles que j'avais pu côtoyer pour une nuit. Parce qu'au moins, elle, s'était simple, naturelle, qu'elle était même maladroite et que ça en devenait attachant. Moi, dans tous les cas, j'aimais ça. J'aimais bien cette fille qui, au fond, me faisait fondre par ses mimiques et ses petites attentions toutes plus mignonne les unes que les autres. J'étais ravi, d'ailleurs, de pouvoir être avec elle aujourd'hui. Et même si nous étions en fin d'après-midi, voir le début de soirée, ça ne nous empêchait pas de nous prouver notre amour par un acte mutuel. Quoi que, il faut avouer, nous frôlions le danger. Alors oui, peut-être que nous ferions ça vite, mais au moins, nous ne risquerions pas de nous faire prendre. Rien n'empêche qu'elle vienne dormir dans ma chambre ce soir. Qui sait ? Ou moi dans la sienne. Quoi que elle aurait plus de confort dans la mienne vu que je résidais dans les incroyables suite du bâtiment C qui n'était accessible que pour les personnes aux moyens élevés. Et j'avoue avoir les moyens qu'il faut pour tout ce confort parfois surréaliste. Quoi qu'il en soit, j'étais là, contre elle, peau contre peau, unis comme nous l'avions voulu, sur le bureau d'un professeur qui n'imaginerait jamais ce qu'il s'y est passé. A la fois, ça avait quelque chose d'excitant, de parfaitement érotique.

Avec douceur, j'ondulais contre elle à aller et venir afin de nous procurer à tout deux ce plaisir délicat. J'aurais espéré pouvoir lui procurer ce plaisir pendant longtemps, très longtemps, immensément longtemps. Je voulais qu'elle ne se lasse jamais de ce que je pouvais lui offrir. Qu'elle me demande toujours cet étreinte, ces mouvements qui, doucement, la menait toujours vers le point de non-retour. Parfois, je me cambrais sous ses griffes qui courrait le long de mon dos, jouant finalement sur ma peau. De mon côté, je laissais mes lèvres jouer sur son cou, après avoir relâché les siennes et de mordiller doucement sa peau avec délicatesse. Elle était mienne. J'étais siens. Personne ne pourrait plus la toucher, autant que personne ne me toucherait, juste elle. Je redressais le buste, posant mes mains de chaque côté de sa tête, mon front posé contre le sien et je lui souriais, accélérant mes mouvements de reins contre les siens me soutirant des râles un peu plus bruyant.

Malgré le danger auxquels ils s’exposaient, Ciel ne pensait en aucun cas aux conséquences que cet acte pourrait avoir sur sa vie d’étudiante…. Peu importe si un professeur venait à les surprendre, peu importe si elle était renvoyée des le lendemain, à cet instant elle ne voulait qu’une chose, vivre ce moment avec lui et oublier tout les restes… Enfin, autant que faire ce peut, car Ciel restait Ciel, et même si le plaisir qu’elle ressentait lui faisait perdre la tête, la belle ne pouvait s’empêcher de penser a l’après, comme toujours… C’était ça, sa plus grande peur, savoir ce qui se passerait après l’acte, ce qu’ils allaient faire, ce qu’il allait dire ou encore ce QU'ELLE devrait dire… La jeune femme essayait pourtant de ne pas laisser ses interrogations tourmenter son esprit, surtout pas maintenant, malheureusement, elle n’y arrivait qu’à moitié. Essayant de faire fit de ses idioties, Ciel se concentra de nouveau sur Jin Su, profitant de ses caresses, ne pouvant retenir quelques gémissement sous ses ondulations de plus en plus puissantes, sentant son corps fondre sous le sien et atteindre, petit à petit, se point de non retour qu’elle avait si ardemment désiré depuis leur dernière rencontre.

Front contre front, la demoiselle continua de se crisper sous ses mouvements plus ardent, ressentant la chaleur parcourir son ventre, comme si des milliers de papillons lui offrait une caresses à l’unisson, à la fois agréable et pourtant presque grisant. Ses gémissement laissèrent place à quelques doux cris accompagnés de soupirs las, preuve que son plaisir allait bientôt atteindre son paroxysme, et comme pour le lui faire comprendre, Ciel lui vola un baiser, fougueux, incontrôlable et tellement intense, tout cela en resserrant son corps contre le sien, unissant son souffle au sien, la fin était proche, même si au fond, ce n'était que le début….

Je crois qu'avec tout ça, nous ne mesurions pas du tout les dangers. C'était si loin maintenant... Dans tout les cas, je dois avouer que je n'avais envie de ne penser à rien d'autre si ce n'est à ce que nous faisions. Elle et moi. Juste nous. Mes lèvres se fermèrent sur les siennes, à nouveau, tandis que je la sentais se crisper petit à petit. Je n'étais pas loin du but non plus et nos corps enlacé, unis l'un à l'autre nous le démontrait par plusieurs petites réactions comme ses spasmes, ses soupirs, ses gémissements. Et quand j'entendis les siens devenir plus audible, j'accélérais, l'amenant au point de non retour. Lentement mais surement. Et finalement, ce fut l'implosion. Ce feu d'artifice que l'on avait déjà connu tout deux. Le plaisir venait de nous envahir, nous inonder de ses petites étoiles. Nous nous effrondrons tout deux sur le bureau, le souffle court, les muscles endoloris. Je peinais à retrouver mes esprits mais il le fallait, parce que je lui avais promis beaucoup de choses aujourd'hui qu'il fallait que je fasse pour lui prouver que j'étais sérieux avec elle. Que ça n'était pas seulement des paroles. Je me redressais, lentement, me désunissant à elle, l'observant alors. Elle était belle... je devais l'avouer, elle l'était encore plus que dans mes souvenirs. Et puis elle avait cette façon d'être... les joues rougies par le précédent plaisir. Les yeux brillants, sa poitrine se soulevant d'un rythme irrégulier.

Je la regardais encore plusieurs minutes avant de daigner briser ce silence entre nous. « Ciel... je crois que... je t'ai mentis. » Je plissais légèrement les yeux, m'approchant d'elle pour venir frôler son oreille de mes lèvres. « Je crois que je tiens à toi beaucoup plus que je te l'ai dis... Tu m'es devenu vraiment indispensable depuis cette nuit-là... Laisse-moi t'aimer... Laisse-moi juste être amoureux de toi... » Je glissais mes mains sous ses reins, la forçant à se redresser et je lui faisais face, affichant une mine presque apeuré. Tiens, c'était pas courant. Très rare même. « Me dit pas que tu n'es pas celle qu'il me faut... Me dit pas que je devrais en aimer une autre. Je veux juste t'aimer toi et toi seule. »

Cette sensation si palpitante, presque indescriptible, Ciel l’avait attendu et désirée ardemment depuis leur nuit passé ensemble, c’était presque devenue une obsession, connaitre à nouveau se plaisir si immense… Mais voulait-elle le connaitre simplement au côté de Jin Su ou juste le connaître ? Elle-même, n’en était pas certaine, après tout, tout ça était nouveau … Elle ne savait pas comment réagir, comment interpréter ce qu’elle ressentait et au fond, quelle importance, le principal était de profiter du moment présent et non de penser au futur, pas maintenant en tout cas. La belle atteignit donc ce septième ciel, laissant échapper un cri gémissant, qu’elle tenta de retenir au maximum, pas par gêne, mais simplement pour ne pas attirer l’attention, sait-on jamais que des idiots se baladent dans les couloirs après les cours. Son corps presque endoloris, la jeune femme se laissa totalement tomber sur le bureau en même temps que Jin Su. Il fallut quelques minutes pour que la belle retrouve une respiration plus ou moins normal, le bel âtre, lui, en profita pour les désunir, avant de se relever, la fixant d’un air étrange, un regard que Ciel ne remarqua pas tout de suite, ne réagissant au final qu’à ses paroles…

Il lui avait mentit ? Cette phrase lui fit légèrement peur, heureusement, le Trouble’ vint rapidement la rassurer, lui murmurant quelques mots, des mots qu’elle n’imaginait pas entendre, pas aujourd’hui, pas tout de suite, plus tard peut-être, mais surement pas si vite… Par réflexe, la belle cacha sa poitrine tout en continuant de l’écouter, désormais assise sur le bureau. Avait-il peur ? C’est en tout cas ce qu’elle lisait sur son visage, ce qui n’était clairement pas habituel, cependant, peut-être que pour une fois, c’est elle qui pourrait le rassurer. Lui souriant, tendrement, Ciel frôla sa joue avec ses doigt, avant de répondre. « Je ne dirais pas que… Je ne suis pas la fille qu’il te faut… Mais… Je crois qu’il me faudra du temps, juste un peu de temps, pour accepter que tu … tiennes à moi de cette façon… Et il m’en faudra encore plus… Pour accepter que je tienne à toi de cette même façon… » Elle déposa un baiser sur sa joue avant de descendre du bureau, enfilant rapidement ses sous-vêtements, puis tout en remettant sa robe bleuté, elle ajouta. « Je sais que je peux t’aimer… Je veux être amoureuse de toi… Mais… Enfin tu vois moi j’ai jamais été en couple, j’ai jamais été proche de quelqu’un de cette façon… Alors je sais pas encore… interpréter ce que je ressens… [b]» Elle termina d’enfiler sa tenue, attrapant alors son blouson entre ses mains, avant d’afficher un air mi-gêné, mi-triste, mi-tendre. « [b]Ce que je veux dire c’est que… Je veux être avec toi… être ta… petite-amie… Je tiens à toi…. Mais je sais pas encore si c’est de l’amour avec un grand A… Il faut… Que j’arrive à me faire à l’idée que je puisse être aimée avant… de pouvoir réellement aimer quelqu’un …. Je suis sur que tu dois te dire que je raconte que des conneries hein… désolé d'être parfois si stupide... » Ciel laissa échapper un petit rire crispée, avant de baisser la tête, gênée.